Journal de bord 3 (Asie et Europe)

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Une belle piscine et un beau jardin au Paradise.

30 avril, Kuta, Lombok

Beau et chaud, encore! Après le déjeuner on file directement à la plage. Il n'y a que des locaux par ici, les enfants sont dans l'eau, ils se laissent rouler par les vagues sur la grève. Les adultes sont adossés à l'ombre d’une palissade, certains pratiquent le karaoké, peu de prospects pour « la voix » en perspective! On traverse la rue, nous revoilà à la maison, nous continuons à tremper simplement dans la piscine, il n'y a que nous deux, nous sommes heureux. Anne sauve une grenouille de la noyade, c'est l'amie de tous les animaux! On admire le jardin, il est impeccablement tenu, c'est assez rare dans le coin et les plantes sont resplendissantes de santé. On suppute sur notre retour de plus en plus imminent, louer ou acheter, on ne sait trop, le marché nous éclairera peut-être? Mais aurons-nous une piscine? Là, est la vraie question. Sera-t-elle en toile ou en béton? Voilà les sous-questions. Et pourquoi pas un étang avec fond d’argile,  « se baigner d’in lac c'est pas mal mieux que de prendre une débarque dans l'eau de la flaque », disait Plume dans Sprigtime.

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Le drôle de sable de la plage en face du Paradise.

29 avril, Kuta Lombok

Donc, ne pas confondre avec Kuta Bali, aujourd’hui nous nous rendons à Kuta Lombok, le sud de l'île réputé pour ses plages et son surf. Ce matin, énorme petit déjeuner car nous ajoutons un « Yellow rice » et des « cakes » traditionnels à nos œufs bénédictines! « Adieux émouvants » avec la famille et le staff de l'hôtel , il y aura même photo de famille! Puis on retrouve notre chauffeur, monsieur Yaya. C'est tout ce qu'il dit en anglais, yaya. Do you speak English? Yaya. Is it a muslim or indouist temple? Yaya! La route n'est pas mal ; du riz et encore du riz, des mosquées et vers la fin quelques collines. On croise un village de maisons traditionnelles sur pilotis, des autocars de touristes y sont déjà garés, nous passerons simplement notre chemin. Puis on galère un peu pour trouver l'hôtel sur Kuta, nous avions demandé au chauffeur s'il savait où c'était et il nous avait répondu… yaya! La place est super, juste devant la plage qui l'est tout autant, propre de surcroît. Le sable est constitué de petites billes et on s'enfonce rapidement jusqu’à par-dessus les chevilles, mais il a une belle couleur blonde et c'est drôlement plus confortable que les coraux morts des Gilis. Mer émeraude, tranquille, les vagues cassent au loin, nous ne verrons pas bien les surfeurs. La piscine du Paradise est top, la chambre est propre, mais y’a pas de réseau, bof, on a déjà vu ça. Enfin, l'endroit est idéal pour conclure ce périple indonésien.

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Monsieur Yaya, notre chauffeur.
À Mataram, un bord de mer pas super!
Beau temps, mauvais temps, les jeb sont sur la route!
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Au temple Lingsar de Mataram

28 avril, Mataram

Le matin nous discutons avec la propriétaire du K2 Eco boutique. C’est plus fluide, elle parle très bien l'anglais et nous entretient de sa passion pour le jardinage. Elle tente d'ailleurs d'intégrer nombre de plantes comestibles à travers les aménagements de l'établissement. Elle nous raconte aussi qu'elle fait des formations à différents personnels hôtelier des Gilis, probablement sur le fameux accueil balinais. On organise également l’après-midi; visite avec chauffeur, de deux temples et coucher de soleil. On complète l'avant-midi en créant des Power points qui seront tous accessibles sous peu. Et c'est le départ, le temps est menaçant, ça craint pour le coucher de soleil. D'abord, le Pura Lingsar, un vieux temple de religion hindouiste, nous nous remémorons l'Inde, visite intéressante. Le second temple, Pura Meru ne nous touchera pas autant malgré un parc longeant un grand bassin. Puis la pluie, et il est trop tôt pour le « sunset », nous irons finalement à l'Épicentrum, « the biggest mall » à Lombok pour me procurer un calepin de notes et deux crayons ainsi que quelques sous, deux ou trois millions, je ne sais plus! Finalement, une petite percée, mais pas de coucher de soleil. Il y a tout de même du monde à Kota tua Ampenan, l'endroit est un peu triste après l'orage, de la boue et des déchets un peu partout. De plus, le sable volcanique, noir, et ce temps gris confèrent à l' endroit un air des plus austère. Je crois même qu'on a fini par trouver une bonne poche de pauvreté, n'empêche qu'on se sent drôlement bien dans le voyage. Je fais même fit de ma gêne et demande au gens pour les prendre en photos, nous sommes dans le vrai, l'authentique et ce n'est pas désagréable du tout. Sur le chemin du retour nous requerrons les services du chauffeur pour descendre à Kuta demain. Grosse soirée, nous réservons toutes les nuitées qu'il manquait pour l'Angleterre dont deux dans un hôtel ressemblant à un vieux château (en est-ce un?) pour fêter ma 57e année. Je vois sur Facebook que Lou à réussi sa prestation, bravo ma grande! Oups, notre wifi perso vient de lâcher, on à bouffé 13 giga en moins de trois semaines, j'ai regardé trop de Kaamelott pendant ma convalescence!

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La grande mosquée, ou le centre islamique de Mataram.

27 avril, Mataram

Des œufs bénédictines pour le déjeuner, bons en plus, belle surprise. Encore une fois, le staff est incroyablement gentil, les indonésiens ont l'air bien et sont très cool. J’envoie un petit coucou à Lou, 26 ans aujourd’hui et son concert de fin d’année, grosse journée pour elle. On apprend sur Facebook qu'elle s'est encore planté voilà quatre jours, une chute sur le béton avec son violoncelle sur le dos, hum, une impression de déjà vu, heureusement, pas de dommage cette fois-ci. Puis nous nous rendons au marché, un beau petit souk, un labyrinthe où parmi des millions de chemises aux couleurs vives, Anne aura déniché l'unique tunique blanche. Les gens de l’hôtel nous avaient dit de nous méfier, de faire attention au harcèlement, nous n’avons rien vu ni senti de tout cela. La ville est tout de même assez grande et à l'allée nous avions entrevu la grande mosquée, on la retrouve sur le chemin du retour le temps d’y faire quelques photos depuis l’extérieur du périmètre, nous ne rencontrons pas les exigences du code vestimentaire. Elle est vraiment très jolie, pas certain que nous aurons le temps d'y revenir toutefois. Puis nous remontons un grand boulevard jusqu'à la maison. L'endroit est désert à cette heure, mais on voit bien que ça doit grouiller en fin de journée, de petits restaurants fermés pour le moment sont égrenés tout du long. De mignons ponceaux aux couleurs gaies sont installés tous les 50 m permettant d’enjamber le long canal qui borde le boulevard urbain. Il fait beau et je me répète, on se sent bien, nous sommes agréablement surpris par notre visite à Mataram. Le fait qu'il n'y ait pas de grande pauvreté apparente ne doit pas y être étranger. De retour au K2 nous faisons trempette dans une autre belle piscine avant d'écouter un film, on a même la télé ici. La « maladie » s'en est pratiquement aller, c'est bon de revivre!

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Je crois que c'était le doyen!

26 avril, Mataram

Au-revoir Jargla, on quitte Gili Air pour Mataram, après un petit tour de bateau nous prenons le taxi en direction du K2 Eco boutique à Mataram. Au sortir du vase clos des petites Gili nous avons davantage l’impression d'être en Indonésie. Nous sommes maintenant en pays musulman, ca ne fait plus de doute, les femmes sont de plus en plus voilées. Il n'en demeure pas moins que l’authenticité qui transpire nous inspire davantage que l'ambiance balnéaire des dernières semaines et ce indépendamment de notre besoin de vacances.  Une belle route de montagne, on se sent bien, on était dû pour changer de décor. Puis, des macaques à longue queue drôlement sympathiques tout le long de la route, par centaines, au moins deux, ils attendent que les gens viennent les nourrir. Nous nous arrêtons à un belvédère pour les observer. Une famille indonésienne s’arrête distribuer un régime de bananes, les primates se rameutent. Un petit chenapan leur vole une bouteille d'eau et boit tout simplement à même le goulot, je n'ai malheureusement pas eu le temps de sortir mon Kodak pour celle-là! Nous arrivons à Mataram, capital de l'île de Lombok et notre hôtel est adjacent à une rizière, fidèle à notre habitude nous sommes un peu excentré, l'endroit est sympathique. Fin de journée tranquille, on récupère toujours, mais ça va de mieux en mieux. Un orage tropical transforme notre vue sur jardin en vue sur lac!

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La vue sur Lombok depuis Gili Air.

25 avril Gili Air


Ça va un peu mieux, moins de fièvre et plus d'énergie. Pas suffisamment pour Gili Meno, mais assez pour aller en « ville » acheter le bateau de demain midi et faire un peu d'apnée sur la plage du Sunrise Resort, un des premiers hôtels de Gili Air. Il n'y a pas beaucoup de coraux mais une multitude de poissons multicolores, plusieurs bateaux amènent même les touristes pour « snorkler » ici. Nous prendrons une bouchée à l’hôtel, Anne un tartare de bon « thon » et moi un burger de bon aloi, voilà, c'est ainsi que se termine notre aventure aux Gilis, demain nous voguerons sur Lombok et nous irons à Mataram.

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Notre petit bungalow au "Goodtimes"

24 avril, Gili Air


Nous étions bien près de flancher; au moment où nous magasinions de nouveaux billets d'avion, on reçoit un courriel d'iranianvisa nous disant que nous n'aurons pas besoin du dit visa et que nous pourrons rester dans la zone de transit, yé! Fidèle au poste, la bloggeuse rides again effectuant sa petite tournée matinale. Toujours en petite vitesse, on reporte tout; Gili Meno et le snorkling à demain, notre dernière journée sur Gili Air. On bosse un peu sur les Power point. Et nous terminons malgré tout la journée par un joli coucher de soleil.

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Créé par Anne et Guillaume