Journal de bord 2 (Asie et Océanie)

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Notre cabane à Sibaltan

23 janvier, Sibaltan

Ça y est, on s'est fait piquer par les moustiques, faudra être plus vigilant lors de l'installation de notre filet. Bonne nouvelle ce matin, pas d'omelette, pancakes pour Anne et de simples toast pour moi, un petit break pour notre cholestérol. Mauvaise nouvelle ce matin, nous ne sommes que trois pour le tour de bateau et il faudrait être au minimum cinq, partie remise, peut-être demain nous dis-ton. On profite des installations, il y a un lit à ombrelle face à la mer, on relaxe, une partie de dés, on s'occupe comme on peut car ici le fond de la mer est rocailleux et ce n'est pas très agréable pour la baignade. On fait également l'impasse sur le kayak, il y a trop de vent.

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Faire le plein à El Nido

22 janvier, Sibaltan

Ce matin on doit quitter vers 9 heures, dès après le déjeuner, aller, une dernière omelette avec du riz, mais honnêtement l'envie n'est pas là. Alex nous a trouvé un transport jusqu’à El Nido et de là nous verrons, Jeepney, Share Van ou tricycle jusqu’à Sibaltan. On fait une petite tournée pour remplir la camionnette et 1 h 30 plus tard nous revoilà au point de départ à San Vicente. Et on doit encore attendre une heure pour d’autres touristes qui arriveront en bateau depuis une petite île en face. Ouais, on aurait pu dormir une couple d'heures de plus ce matin. Faut dire que la souris, ah oui, on a une visiteuse nocturne qui apprécie nos bananes et nos biscuits, eh bien, elle a beau être petite, elle fait néanmoins tout un boucan la nuit et elle parvient à nous tenir en haleine. Avec nous dans le van, deux américains, dont un danseur très en verve. Eux aussi sont amoureux du voyage, également amants de l'Asie et particulièrement de l'Inde. Le volubile artiste nous indique quelques performances qu'il a réaliser pour lui-même un peu partout à travers le monde. Entre autres, la tour Eiffel, l'Acropole, les pyramides d’Égypte et un temple en bordure du Gange à Benares. Vraisemblablement de beaux souvenirs que l’on retrouve sur YouTube sous : toniidance. Arrivé au terminal d'El Nido, la première impression est plutôt décevante, on y observe un développement disons un peu sauvage. Enfin, nous verrons cela plus tard car pour l'instant c'est direction Sibaltan et nous n'avons pas le choix, nous nous rabatterons sur un tricycle pour poursuivre notre route, près de deux heures avec une petite draft d’exhaus, cependant le fait que ça ne roule pas vite nous permet d’apprécier un paysage qui est de toute beauté. Et nous voilà de nouveau au bout du monde installés dans une petite cabane de bambou, "bien aéré", faudra voir ce que ça donne côté moustiques, mais pour l'heure on se tape une petite bouffe, meilleure en effet qu'au Turublien. Nous avons aussi réserver notre tour de bateau pour demain.

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Long beach à St-Vicente, quelle belle plage; température de l'eau, qualité du sable, "vaguettes" agréables et encore intacte, wow!

21 janvier, San Vicente

Dernière journée à San Vicente. Une belle petite semaine de vacances sur cette plage déserte et paradisiaque, les deux allant souvent de pairs quant à nous. Nous attendons toujours les conseils d’Alex sur la manière de rejoindre notre prochaine destination, Sibaltan, un petit port de pêcheur aussi à l'écart des circuits. Nous nous joindrons à la masse la semaine suivante du côté d'El Nido, il ne faudrait tout de même pas manquer ces superbes formations rocheuses et ces eaux cristallines du simple fait que nous sommes un peu ‘’sauvages’’. On rencontre d'autres français, des amants de l'Asie, on discute… voyage! Lors de la préparation du repas la chef quitte son wok des yeux une seconde, il n’en faudra pas davantage à une rondelette poulette pour sauter sur le bord de la cuisinière et voler un poivron du sauté. On poursuit avec notre routine habituelle, farniente, baignade, etc.

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Les chambres de l'autre côté de la rivière.

20 janvier, San Vicente

Location des voitures pour l'Australie et la première semaine en Nouvelle Zélande. En ce qui a trait aux habitations nous attendrons d'être sur place, nous mettrons simplement de côté quelques infos, mais au cas où Bert aurait des bons plans pour nous, on se garde une marge de manœuvre. Quelques touristes quittent le Turublien un peu plus tôt qu’ils n’auraient cru ne pouvant plus supporter les démangeaisons des piqûres, ou morsures de ''sand flies’’. Pas de nuages aujourd’hui, le soleil confère à la mer cette belle couleur turquoise et pour nous, une petite teinte rosée.

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Ah, les enfants!

19 janvier, San Vicente

Ce matin c'est le retour à l'école! Une des co-manager du Turublien qui n'est ici qu'à l'occasion de ses permissions car elle sert aussi dans l’armée est à organiser une "activité scolaire". Le succès est indéniable, pratiquement tous les touristes de l'endroit ont donnés et elle est revenue du village avec des tas de caisses de matériel; cahiers et crayons, mais aussi des friandises. On s'affaire à regrouper les articles en petits kits individuels, ce sont les Nations Unies qui sont à l'œuvre; l'Italie, la France, la Belgique, l'Ukraine, la Norvège, l'Australie et le Québec sont représentés. Nous irons tous directement faire la distribution à pied, l'école se trouve à une demie heure de marche en longeant la plage. Malgré l'abondance de matériel le dernier groupe n'héritera que de quelques étrennes, il y a tout de même une dizaine de classes. Nous aurons droit à l'hymne national philippin, quelques récitations et beaucoup de sourires. Anne trouve que c'est du soupoudrage, néanmoins, je crois qu'il s'agit d'une ouverture à l'autre intéressante, l'occasion pour eux de voir de grands blancs blonds aux yeux bleus (c'est pas les jeb ça) et de revoir leurs leçons de géographie. Bref, une activité des plus agréable et une militaire sur le point de faire changer mon fusil d'épaule à l'égard de l'armée! Nous revenons au Turublien vers midi, il faisait très chaud dans les classes et suivra donc une longue baignade en après-midi, puis retour à la normale pour le souper; ils ont réussi à rater des nouilles!

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Un développement touristique plutôt réduit!

18 janvier, San Vicente

Il semble que nous devrons nous faire à cette météo; alternance de soleil et de nuages, ces derniers étant tout de même assez fréquent. On y voit cependant un côté positif, la température est plus supportable à l'ombre. Ça se tient dans les 30° avec un ressenti de 40° en raison de l'humidité. Ce matin nous réservons le bateau pour la visite du fjord à Milford Sound ainsi que la nuit au camping, car il a un genre de nœud là-bas et vaut mieux s'y prendre d'avance. Pour le reste, nous réserverons davantage à la dernière minute, ou pas du tout, afin de profiter de la liberté que la caravane doit nous procurer. En parallèle, nous correspondons avec des amis des nos amis qui sont en Nouvelle-Zélande, Patrick travail même dans le tourisme et nous croulerons sous les suggestions. Baignade. En après midi j'irai faire quelques courses, il nous faut des choses à grignoter quand on prend la malarone. Le pneu arrière de la moto semble à plat, mais c'est seulement qu'il n'est pas habitué à ce que le troisième larron soit un gros canadien! Au retour, un peu de volley et on échange avec des Français, amoureux de Québec pour l'un, il a passé trois années aux îles de la Madeleine. Ce soir c'est poulet, mais il est accompagné de rouleaux impériaux, c'est très bon, enfin!

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San Vincente, la plage.

17 janvier, San Vicente

Encore une très bonne nuit et au réveil nous avons des nouvelles pour le camping car, on décide d'y aller, nous attendrons le devis officiel mais d'abord il faut réserver le vol intérieur du 9 au 20 mars pour visiter l’île du sud en caravane. À nous deux (trois, avec Anne!) Milford Sound! Pour déjeuner, avec les œufs et le riz on nous propose une salade de concombres et tomates, je demande si c'est bon pour nous, la jeune dame m'explique que les légumes sont bons pour la santé, je devrai préciser ma question, je parlais bien évidemment de la qualité de l'eau de la rivière utilisée pour laver les légumes, elle me dit que ça devrait aller, comme il y a déjà plusieurs jours que je n'en n’ai pas mangé, je me lance! Anne se contentera de m'observer. Il y a moins de nuages qu'hier, la mer nous offre une belle couleur émeraude. En après midi les cumulus reviennent et assombrissent la mer mais elle demeure aussi chaude, les vagues sont agréables quoique un peu fortes au goût de Anne. Surprise, pas de poulet ni de poisson avec le riz, c'est du porc aujourd'hui. Surprise, pas de viande avec le porc, que du gras et de la couenne et ce n'est pas une image. La bouffe, hormis l'omelette matinale n'est vraiment pas terrible, on doit bien porter notre croix nous aussi! En soirée ça Google de nouveau, jusque tard dans la nuit et la Nouvelle-Zélande se précise, nous avons réservé le camping car du 9 au 20 mars pour visiter l’île du sud.

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C'est lui qui bouffe tous nos restant.

16 janvier, San Vicente

Notre protection anti-moustiques; une légère clim et le bidule branché au mur est très efficace, on dort dans notre simple appareil sans séquelle! Des œufs et du riz pour déjeuner, ce sera la thématique matinale semble-t-il. Anne et moi sommes dans des hamacs fait d'un tressage de bambou, nous n'avions jamais vu ça, c'est très confortable et ça a du corps. Anne est avec son ange Gabriel (García Márquez) et je tapoche dans le journal de bord. Baignade, marche, poisson, bière, baignade et on rentre à la maison par la petite barque, un orage se profile à l'horizon, il est 17 h 30, ça file dis donc! En soirée, nouvelle recherche pour la suite du voyage et une petite question se pose à nous, respecter son budget, est-ce seulement possible? L'orage sera passé en coup de vent.

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