Journal de bord 1 (Europe et Afrique)

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Journal de bord

Pour ceux et celles qui sont intéressés à suivre de plus près nos pérégrinations il y a notre journal de bord. Un pas-à-pas informel, un court paragraphe pouvant résumer une, deux ou trois journées. Il n'y a aucune ambition littéraire, ni même l'envie de faire des vers, à la limite quelques rimes ou calembours, mais sachez qu'entre deux mots, peu s'en faut, je choisirai toujours le moindre.


Vous retrouverez aussi des petits diaporamas sous l'onglet albums photos.

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Michel vers le sommet de Lion's Head

11 décembre, CT

En avant-midi Anne cuisine pendant que j'écris. Est-ce le bon menu, il fait déjà chaud. On fait une petite promenade, on cherche un cadeau pour les filles, rien pour le moment. Il fait beau, je mets mes pieds à l'eau, ça ne semble pas jouable. Des enfants jouent en bordure, mais ne se baignent pas vraiment, il y pourtant un irréductible qui en profite et il ne semble pas claquer des dents, mais à 12°, très peu pour moi. Pourtant, il fait si beau, si chaud. Le choix de notre menu aurait été parfait hier sur Table Mountain, aujourd'hui, ça semble un peu lourd. À 15 heures Michel nous annonce qu'ils arriverons plutôt, plus tard. C'est finalement vers 18h 30 que nos convives arrivent, le soleil est maintenant derrière l'immeuble voisin et nous sommes confortables sur la terrasse. En moins de deux… heures, le souper est réglé. Dyson tombe de sommeil, on l’installe, il travaille demain, lui.

12 décembre, Lion's head

Aujourd'hui, Michel et moi ferons un petit treck, Lion's head. Des portions s'apparentent à de l'escalade, Anne prendra donc congé, ce n'est pas sa tasse de thé. Dès le départ les vues sur Cape Town sont fascinantes. Au moment où Michel m'explique qu'occasionnellement il y a des accidents, une jeune fille dévale la pente, hors d'haleine, elle nous demande le numéro des secours, 911 est ce qui nous viendra spontanément à l'esprit! Un peu plus loin, près des lieux de l'accident, une personne gît en contre-bas, une petite foule est attroupée, une intervenante est affairée, nous laisserons de l'eau pour la victime, on n'y peut pas grand-chose, fractures vraisemblables à la jambe et la clavicule, il faut attendre les secours, mais la victime est consciente et on nous dit que ça va aller. On poursuit notre ascension jusqu'au sommet où il me faudra récupérer un peu, je n'ai plus vingt ans! Michel non plus d’ailleurs, mais Michel est dans une classe part. On profite du panorama, on voit tout Cape Town; Table mountain, les douze apôtres, les plages de Clifton, la ville, c'est super! Au retour, on croise les secours qui arrivent à peine, on croyait qu'ils allaient venir en hélico, ils ont choisi de faire l'ascension, les frais peut-être? Enfin, il y a bien une dizaine de paramédicaux, ils y parviendront. Puis nous redescendons par la forêt des pins, sous les parasols jusqu'à Clifton beach d'où nous prendrons un taxi. Anne nous accueille avec un « revival » de la veille que nous engouffrons goulûment. Michel repart pour Stellenbosch, je tombe comme une pierre, des crampes aux cuisses m'empêchent de dormir. Par ailleurs, Anne est consternée, l'offre de logement aux Philippines est très chère, pour une qualité des plus ordinaire. Oui, si vous voulez payer plusieurs centaines de dollars la nuitée vous trouverez des coins sympa, mais l'idée était de se refaire une santé financière là-bas, ça s'annonce très difficile. Nous avons trouvé nombre d'appartements très confortables, presque luxueux pour bien moins cher en Europe, on est déboussolés. Cent fois sur le métier… on poursuit donc les recherches.

13 décembre, Rubben Island

Déjeuner Sud Africain, le menu n'est pas très caractéristique; œufs, bacon, tomate chaude et champignons, mais le service lui est typiquement africain, arrivé à 10 heures, il sera presque midi lorsque nous quitterons l'endroit! « To de go » sur Water Front au Nelson Mandela gateaway afin de prendre le bateau pour Rubben Island. Nous trainerons quelques minutes dans une boutique d'artisanat, il y a de tout, du très, très beau aussi! Entre autres, des sculptures d'animaux grandeur nature renversantes. L'allée vers la prison de madiba est plutôt tranquille, la mer est calme. La visite débute par un tour de l'île en autobus, un guide nous donne les grandes lignes de l'histoire de cette île depuis l'époque de la léproserie au milieu du XIXe. La seconde partie de la visite s'effectuera à l'intérieur de la prison et c'est un ancien détenu qui racontera l'histoire de la libération du peuple Sud Africain à travers la sienne. Après un laïus plus conventionnel pour nous mettre en contexte, suit une période de questions et l'émotion montera d'un cran. L'ex détenu est très généreux de son temps, après l'avoir fait, il le donne. Il expliquera que ces présentations l'aident aussi dans son processus de guérison. L'échange atteindra son point culminant lorsqu'une jeune sud africaine lui dira que maintenant, depuis la fin de l’apartheid et avec les nouvelles lois tout est bien qui fini bien, je caricature à peine, il saura lui répondre, avec élégance à l'instar du maître spirituel des lieux, à croire que son aura y est toujours. On aura comprit que tant qu'il y aura autant de townships, il y aura du boulot! Au retour, la mer est agitée, tout le monde se tient à carreau sur le bateau. On profite de notre dernière soirée à CT pour prendre le repas sur les quais de Water Front; coucher de soleil, vin blanc et poisson. Demain, l'Inde!

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Les nuages s'accrochent malgré un vent à écorner les bœufs!

10 décembre, « Table Mountain »

Un vrai samedi. On fait les courses pour le souper de demain, cinq services; amuse-gueules, potage à la courge, agneau et tartiflette, plateau de fromages et fondant au chocolat. On a eu tellement chaud en Namibie qu'ici même si c'est l'été, on trouve la température assez fraîche pour un repas de bucherons! On découvre le fonctionnement du nouveau système de transport, des vrais autobus avec des cartes à puce. Tout n'est pas encore au point et ça nous semblera même moins performant que les taxis collectifs, faut dire qu'il y en avait un en rad sur le bas côté, ce qui explique l'attente. Enfin, nous nous sommes bien rendus à Table Mountain, jusqu'au pied en fait et de là nous avons pris le téléphérique. Vue absolument spectaculaire sur CT. En haut,  plus de 1000 m, la différence de climat n'est pas subtile, notre petite laine ne sera pas suffisante, fait fret en osti! On se rappelle le concept du refroidissement éolien qui s'applique tout à fait bien ici. Même transis, la balade en vaudra le coup, quelle belle rocaille, un jardin alpin sans pareille. La pierre et la végétation alpines nous ravissent. J'observe même de mini tourbières où la matière organique s'accumule dans l’eau qui ne parvient pas à s'échapper, emprisonnée dans des cavités rocheuses. On comprend aisément l’appellation, le dessus de la montagne est bien plat, ce qui permet des vues sur 360°. Les nuages s'accrochent malgré un vent à écorner les bœufs, de fait, on fermera le téléphérique pour une courte période, ce qui nous permettra de siroter qui un chocolat, qui un expresso.

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Magnifique sculpture.

7 décembre, Stellenbosch 

Nous serons en temps à la gare. Sur le quai indiqué au moment de l'achat du billet, à l'heure où nous devrions quitter, pas de train, normal, Michel nous a dit qu'ils étaient régulièrement en retard, mais nous sommes seuls… On retourne s'informer, ils ont bel et bien changé le quai d'embarquement dans les dernières dix minutes, il était vraiment moins une, les portes se fermeront derrière nous. Nous prendrons la première classe, la différence monétaire avec la troisième n'est pas significative et les bancs sont orientés perpendiculairement aux rails, c'est moins dur sur le dos lors des arrêts. En plus, ils sont rembourrés, enfin, ceux qui ne sont pas éventrés! En quittant CT le paysage est vraiment soso, les zones industrielles sont intercalées de townships, c'est pas la joie disons. Après une quarantaine de km, à la campagne, dans la région du vin, c'est une tout autre histoire. On cultive la vigne depuis les hollandais, il  y a plus de 300 ans, comment dire, ça façonne le paysage. Le départ aura lieu depuis l'auberge de jeunesse, c'est eux qui organise le tour. Michel est content car nous aurons le meilleur guide d'après lui, un fin connaisseur, nous découvrirons également un bon vivant, bien qu'il n'ait pas bu, chauffeur désigné oblige. Quatre jeunes hollandaises compléteront le groupe, on aurait pu tomber plus mal, d'ailleurs Anne trouvait qu'on avait l'air d'une gang de vieux « mononcs »!  Première escale, bienvenue chez Simonsig, on débute en grande avec un MCC, leur champagne, c'est l’anniversaire d'une des jeunes filles, elle aura le privilège de sabrer… avec un sabre. Après la visite des lieux de production et des caves, notre guide William nous expliquera le b a Ba de la dégustation; la robe et le nez, l'acidité, ou le fruité des blancs, puis les tannins des rouges, etc. Nous rapporterons dans notre besace deux MCC rosés! Dans la camionnette, l'ambiance est déjà festive, en route pour la deuxième maison le paysage est très beau, on nous attend avec une dégustation de fromage de la région  qui accompagnera le vin, ça tombe bien, il est midi et on a la dalle. Il y avait cette fois six associations, certaines vraiment intéressantes. On rapportera d'autres souvenirs; pâtes molles, pâtes fermes, fromage â la crème aux tomates séchées… 14 heures, il est temps de prendre quelque chose de plus soutenant, nous irons mangé sur un promontoire où se trouve un resto et surtout, une incroyable sculpture, gigantesque et magnifique, une référence à cette tour de Babel qu'est l'Afrique du Sud avec ses onze langues officielles. C'est à la 4e station, chez Dieudonné, pas de lien avec l'humoriste antisémite que nous aurons le plus beau panorama, c'est un crescendo, que c'est beau. Christian, le frère à Anne nous avait dit que se trouvait en Afrique du Sud les plus beaux vignobles du monde et force est de constater que c'est vrai. Je ne parle pas ici de la qualité du vin, mais du paysage. Puis, juste en bas, un dernier pour la route comme on disait à l'époque, un dernier vignoble à six coups. De fil en aiguille le temps file et nous ne pourrons pas prendre le train de 18 heures, le suivant nous mène à la noirceur et de l'avis général, ce n'est pas une bonne idée, d'autant qu'il faudrait changer de train à mi-parcours, vers les townships. Voilà maintenant près de six mois que nous sommes en balade, aucun anicroche, à peine quelques petites histoires pour le journal, mais nous sommes prudents, autant continuer, nous prendrons un taxi pour rentrer. C'est pas mal cher, William appellera plutôt son ami Huber. C'est très efficace, à peine plus de trente minutes et nous sommes à la maison, on retiendra la leçon et nous nous inscrirons dès demain, ca risque fort d'être utile pour le reste du périple et tant pis pour nos principes!

8 décembre, Cape Town

C'est jeudi mais on se croirait samedi. Un petit samedi à la maison, ordinaire; grasse mat, lavage, planification du menu pour la venue de Michel et de son ami Dyson. C'est son nom pour nous, le vrai est trop difficile à prononcer, ils viennent souper dimanche. Pas demain, le vrai. On se procure les billets pour Rubben Island, la prison où était Mandela, c'est l'activité la plus prisée à CT. Tout est sold out jusqu'à mardi après-midi, c'est bon mais de justesse, on quitte mercredi! Puis on va imprimer les visas pour l'Inde et des billets d'avion, je ne sais plus lesquels, c'est Anne qui gère, moi je suis, je digère. Chou blanc, rien sur la clef USB, puisque c'est comme ça, nous reviendrons demain dit-on dans la chanson.

9 décembre, CT

Aujourd'hui c'est gris, même qu'il pleut. On avait regardé la météo et c'est bon, on fera « Table Mountain » demain. Les vagues sont superbes depuis l'appartement, c'est trop impressionnant, il faut que j'aille y voir de plus près, je ne suis pas le seul à avoir été attiré, plusieurs sont venus retrouver la mer ce matin. Ça splash pas mas mal fort sur le muret bétonné, l'eau et les algues volent au dessus de la jetée, je prends évidemment un million de clichés. De retour à la maison nous publierons l'épilogue de la Namibie et le prologue sud africain sur Facebook. Puis on se rend au café internet pour l'impression de nos documents de voyage ainsi que les billets de Rubben Island. On pousse un peu plus loin, chez Andy's pour prendre des Sushis que nous rapportons à la maison. Il y en a trop, mais les bulles de chez Simonsig ferons passer le tout! Sur le chemin du retour, les vagues sont encore plus grosses, mais le ciel est dégagé et la lumière de toute beauté.

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Company's garden en bonne compagnie.

5 décembre, Cape Town

Après une rude nuit pour Michel, Anne et moi ronflons professionnellement, nous partons à la découverte de CT. Rappelons que nous sommes sur main street, à la jonction de Green point et de Sea point, des quartiers disons « in » ici, il y a donc tout ce dont on a besoin. Après la carte sim pour le téléphone on déjeune dans un petit café chez une connaissance de Michel, puis il nous fait découvrir sa  ville; on visite son ancien « backpacker », il l' a vendu récemment, on longe la promenade en bord de mer, puis on prend un taxi collectif pour aller à la gare de chemins de fer où il nous indiquera comment nous rendre à Stellenbosch pour la visite des vignobles cette semaine. On fait ensuite St-Georges, une rue piétonne aux nombreux stands d'artisanat, un genre de souk et on visite Company's Garden, un très beau parc avec de gros arbres identifiés. Il y a même plusieurs essences que l'on retrouve à la maison. On y prend une bouchée, petites salades d'été, le temps est splendide. De retour à la maison, quelques courses et demain, visite d'un autre jardin : «  Kirstenbosch ». Notre séjour à CT est très bien parti, avec un guide aguerris on sauve beaucoup de temps!

6 décembre, Kirstenbosch garden

On dirait que les jeb ont repris du service; après Company's garden hier, aujourd'hui c'est Kirstenbosch garden, le plus grand des neuf jardins botaniques nationaux d'Afrique du Sud et le 7e au monde dit-on. Anne prépare un petit lunch et Michel est sur le point de nous rejoindre, nous prendrons ces fameux « double decker », hop on and hop off que l'on voit maintenant dans toutes les grandes villes, mais pour nous ce sera une première. Le départ officiel se fait à partir de Water Front et on sillonne les rues du centre ville pour débuter. Anne me suggère de prendre quelques clichés, nous n'avons pas fait de grandes villes récemment. Puis c'est l'ascension, on passe devant « Table Mountain », finalement, ce n'est pas si bête cet autobus, on a vraiment d’excellents points de vue sur la ville. La transition est assez rapide, c'est de plus en plus vert, la nature est de plus en plus présente, jusqu'à ce que nous soyons carrément en pleine forêt. Au pied de la montagne, à l'entrée du jardin, ça s'éclaircit, le décor est magnifique. La nature fait toujours un excellent fond d'écran pour un jardin botanique. C'est immense, Kirstenbosch s'est doté d’une impressionnante collection de plantes endémiques le long du sentier du Fynbos et on retrouve plus de 600 espèces d'éricacées sud africaines. Les vues panoramiques se succèdent les unes après les autres. Je prends aussi quelques photos d'infrastructures de jardin qui alimenteront mon propos lorsque je reprendrai le boulot, un jour! Déjeuner sur l'herbe des plus agréables. Sur le chemin du retour, petite halte à Hout bay, très belle plage, on s'arrête le temps d'une consommation chez Warf, un établissement d'influence californienne spécialisé dans les produits de la mer. Et hop on de nouveau pour le retour à la maison, la côte est splendide, une belle route sinueuse, comme on les aime, vers Camps bay, nous pourrons voir les douze apôtres, de superbes falaises, ainsi que les maisons de millionnaires en bordure de mer. Hop off à Sea point, on rentre épuisés, c'est le repos du guerrier, d'autant qu'on remet ça dès demain dans les vignobles de Stellenbosch, on doit prendre le train de 7 h 45. Bonne nouvelle, nous avons les visas pour l'Inde.

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Notre safari en peaux de chagrin!

3 décembre, Windhoek

Voilà, toute bonne chose a une fin, c'est la fin de notre safari africain. On a bien  vu tous les animaux du big five, on en a aussi vu des moyens et même des tout petits! On a fait quelques rencontres, il y a des gens sympas dans tous les pays. Entre autres, ce matin nous disons au revoir à deux gamins avec lesquels nous avons bien discuté malgré tout ce qui pouvait nous séparer; une génération et un océan notamment. Un lien étrange au départ, Drake, un rapper canadien que nous ne connaissions même pas, c'est pour dire. On ne se fait pas d'illusion, eux comme nous savons bien que demain, ils serviront d'autres petits blancs et pourtant… Pour gagner Windhoek nous longerons la ferme, elle est immense et on revoit plein d'animaux; oryx, springbok et koudou qui auront même fait nos délices, mais aussi des autruches et des girafes. Il n'y a pas que la ferme qui est immense, le lousse dans mon volant également, si le voyage ne se terminait pas aujourd'hui, faudrait trouver un garage. Et des dunes, de superbes dunes rouges, c'est très beau. Puis surprise, à l'approche de Windhoek, des petits arbres avec des feuilles, enfin de la verdure, un peu de fraîcheur, notez qu'il fait toujours aussi chaud cependant. On termine la journée en refaisant nos bagages, en élaguant encore un peu. Comme l'internet est bon, on s'offre un programme double; « I.T.» un thriller américain assez conventionnel avec Pierce Brosnan et une comédie satirique, « Ils sont partout » de Yvan Attal sur l'antisémitisme plutôt originale.


4 décembre, Cape Town

On débute par l'achat de nos billets pour les Philippines; New Delhi, qui semble épouvantablement polluée aux dernières nouvelles, vers Manilles, le 12 janvier 2017. Mais dans l'immédiat, l’avion pour CT est à 16 h, il faut toutefois d'abord remettre le 4 x 4. Coquetteries de la vie, après je ne sais plus combien de km, près de 4000, je me suis presque fait emboutir par une Audi en allant déjeuner, à deux pas d’où je dois déposer le véhicule, c'eut été trop bête, il est vraiment temps que ça se termine! Puis les formalités à l'aéroport, petites bouteilles de liquide dans les sacs plastiques, douanes, etc. Une dame trouve que la valise à Anne est bien chargée, si elle savait que c'est tout ce qu'elle a pour une année! Rien en soute, on pourra quitter rapidement l'aéroport avec notre ami Michel qui viendra nous chercher, nous serons ainsi à temps pour le check in du Airbnb. Au moment de l'embarquement, il pleut, alléluia, la Namibie en a vraiment besoin.

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Ralph.

2 décembre, toujours à Bagatelle

Après une autre bonne nuit, un autre super déjeuner, Anne fera une super sieste et j'en profiterai pour mettre à jour mon journal. Lorsque Anne émergera nous retournerons au camping finir notre ménage. Je dois ouvrir la tente pour récupérer la literie et je la ferme pour la dernière fois. Il fait toujours aussi chaud et on ne regrette plus notre choix! Au retour on surf un peu et exit la Thaïlande, les Philippines sont de nouveau au programme, Palawan sera notre destination au sortir du Taj Mahal. Nous sommes inscrits pour l'activité ‘’cheetaws feeding''. L'établissement a recueilli trois guépards orphelins voilà déjà une quinzaine d’années et les touristes sont invités à aller les voir prendre leur repas du soir. En même temps qu'elle les nourrit, leur « maitresse » et préposée animalière nous entretient de leur histoire. Nous étions même invités à descendre des jeeps pour s'en approcher et curieusement, je fus le seul sur une vingtaine de personnes à tenter l’expérience. J’ai même pu flatter la tête des gros minets, malgré le fait qu'ils ne soient apprivoisés qu'en partie. J'ai cru comprendre que l'important est qu'ils aient la face dans un gros bol de foie, cœur et autres abats d'animaux. L’activité s'est poursuivie sur une dune pour observer le coucher de soleil tout en prenant l'apéro, le staff avait préalablement installé le décor qui était des plus sympa. Pas beaucoup d'échanges, que des allemands, mais le jeune barman, un autre amateur de Drake a bien voulu bavarder avec nous et il nous a tout simplement sciés par l’acuité de ses réflexions sur la politique internationale, nous avons bien vilipendé le nouveau président désigné des États-Unis. Un autre souper étoilé et cette fois, j'irai même les observer de plus près, l'endroit s'est doté d'un super télescope.

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Un suricate.
Mon ami le barman.
Anne et son amie.

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Créé par Anne et Guillaume