Journal de bord 1 (Europe et Afrique)

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Une himba branchée

19 novembre, Epupa falls

Finalement, l'électricité est revenue pour la nuit et on a eu droit au ventilo, ce fût fort apprécié, le lit aussi, bref une très bonne nuit, suivi d’un copieux petit déjeuner. A huit heures trente on s’ébranle vers Epupa falls, en chemin on croise d’autres madames aux cornes bizarres, les Hereros, d’autres Himbas et petit à petit le paysage change. On ne voit plus d'animaux, mais il y a maintenant du relief, ca faisait un bail que l'on en avait pas vu. Il y a de jolis monticules de pierres aux formes arrondies qu’on confond avec les petites huttes Himbas. Et comme ça, à brûle pour point, un oasis de palmiers, après tous ces panoramas désertiques, c'est presque surréaliste. Puis des baobabs, on savait qu’il  y en avait mais on ne savait où, voila c'est fait, un autre élément à cocher sur la ''wish list‘’, on a vu des baobabs. Suivent d'autres communautés Himbas et à Epupa falls, un autre oasis, c'est notre camping, c'est super beau. L'eau de la rivière est verte et recèle officiellement des crocodiles, nos voisins du terrain # 4 viennent justement d'observer sur l'autre rive un spécimen de 5 mètres qui s'est engouffré une petite biquette! « Il est où le magneau», Astérix et Cléopâtre. Par plus de 40°C, vous l'aurez deviné, c'était donc piscine. Nous avons échangé avec deux couples de français qui avaient pas mal bourlingué; pour l'un, un tour du monde en bateau étalé sur sept ans et pour l'autre, plein de destinations qui sont dans notre ligne de mire, Nouvelle-Zélande, Japon et Inde notamment. C'est confirmé une nouvelle fois, l'Inde est dans une classe à part. Nous ferons la balade des chutes demain matin, puis on tentera notre chance avec les Himbas sur le chemin du retour. Pour l'heure, pâtes aux tomates et petit vin sud africain les pieds dans la rivière. Non, juste un peu en retrait tout de même!

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Costume traditionnel herero

18 novembre, Opuwo

On décolle à 7 heures pour traverser le grand parc d'Etosha, depuis Okaukuejo où nous sommes jusqu'à la sortie de Galton Gate complètement à l'ouest, 200 bornes de piste tantôt convenable, tantôt exécrable, on dit faire un tour dans la laveuse chez nous. Tous les animaux y passent encore une fois, wow! En prime, deux otocyons, genre de renard à grandes oreilles, cherchent noise à deux blaireaux, ou quelque chose qui s'en rapproche! Faudrait que j'étudie mes animaux de la Namibie, mais je n'ai pas de livre ni de… wifi. En chemin, une halte pour pique-niquer est complètement clôturée, on dirait une prison, c'est vrai qu'il y a des lions. Un peu plus loin, à un point d'eau, des éléphants, des zèbres, des oryx, etc. Mais aussi quatre hommes qui travaillent au pic et à la pelle. Il n'ont pas de camionnette, ni d'autre abris et pourtant lorsque nous reprenons la route principale, à moins de cent mètres, une famille de lion se repose sous un arbre!

À la sortie du parc, un virage à droite vers le nord et un autre 200 km, pavé cette fois. Nous sortons du parc où nous étions depuis quatre jours, nous sortons de notre enclos, de notre cocon et nous voilà en Afrique! Les maisons sont soient traditionnelles, rondes et de terre avec un toit de chaume, ou « modernes » carrées, en bois avec de toit de tôle. C'est très, très pauvre. Les gamins de retour de l'école marchent le long d'une route qui semble sans fin. Si nous commencions à être « blasés » par les animaux, j'exagère, cette pauvreté nous secoue grandement, à Opuwo c'est encore plus flagrant. Nous avons pris un petit hôtel pour diluer le camping, un lit, un ventilo, autant c'est rudimentaire, autant ça semble un palace au regard des habitations d'ici. Quelques locaux semblent tirer leur épingle du jeu, ils mangent au même restaurant que nous, mais pour les autres c'est la misère, notamment quelques représentantes de la tribu Himba dont un des villages se trouve à une vingtaine de km d'ici. C'est exotique ces femmes aux seins nus avec leur bébé sur le dos, mais ce dénuement accompagné de la mendicité fait peine à voir. Aussi, un peu comme chez nous en région éloignée, chez les amérindiens entre autres, l’alcool en plein après-midi en affecte plus d'un. La "faune humaine" est plutôt bigarée, un peu plus loin d’autres « madames », des hereros en habits d’apparats avec un étrange chapeau à cornes ont beaucoup de panaches. En fait, il existe une mixité vraiment particulière à Opuwo. On fait quelques courses, retour à l'hôtel, pas d'électricité, pas de ventilo. C'est très chaud, très sec, on ne croit plus vraiment aux moustiques vecteurs de malaria, nonobstant les deux petites camionnettes clairement identifiées à cet effet qui faisaient de l'épandage d'insecticide!

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Fait chaud!

15 novembre, Halali

Le camping est très intime, les terrains sont collés les uns sur les autres, Anne trouve que ça fait camping Ste-Madeleine, mais moi, au regard de la faune avoisinante ce regoupement ne me déplait pas. La majorité des campeurs quittent dès les premières lueurs de l'aube, nous trainerons un peu au lit car nous on s'en va voir le mécano, pas les animaux! Je me lève pour taper un peu dans le journal de bord et en regardant les voisins qui sont encore là, je me dis qu'heureusement que je n'ai pas de complexes car j'en ai une vraiment petite, les autres « safaristes » ont tous de grosses caméras! Nous retournons vers Namutomi et en chemin c'est le défilé, plusieurs défilés en fait; springboks, zèbres et gnous, quelques girafes et un éléphant, il est un peu loin, heureusement qu’il est gros! Le mécano est sympathique, mais il n'a pas d'outils, il faut aussi un moment pour qu'il comprenne que ce n'est pas un problème de frigo mais de batteries. Déjà que les problèmes électriques sur une voiture ne sont pas évidents à trouver, si en plus vous n'avez aucun « tester », ça devient un peu n'importe quoi. Je remarque un bout de câble près du frigo qui est dénudé, le mécano l'isole avec un morceau de sac poubelle, c’est l'Afrique, ne reste plus qu'à se croiser les doigts! Sur le chemin du retour encore des hordes de ruminants et deux lions. En fin d’après-midi on profite de la piscine, puis je m’aperçois que j'ai laissé les lumières du camion allumés! On reporte la préparation du repas et on repart voir les animaux afin de charger les batteries. On découvre un bel oasis où les lions rôdent. Le mâle vient s'abreuver, quel spectacle, nous reviendrons ici demain matin. Le temps est couvert, la nuit sera épouvantablement chaude.


16 novembre, Okaukuejo

Au petit matin, de retour à l'étang des lions, ils sont tous là, repus semble-t-il, une femelle se nettoie et de plus nous avons remarqué sur le chemin un crane de gnou, il n'y était pas la veille et je parierais qu'un corps y était attaché. On poursuit sur les chemins de traverses, encore des tonnes de ruminants, d'autres étangs, d'autres lions, il ne nous manque que le troupeau d'éléphants. Après avoir roulé un bon moment, on voit des traces, des empreintes, puis des traces organiques et lorsque nous n'y croyions plus, le troupeau d'éléphants est là, dans une grande mare, des petits jouent dans l'eau, c’est magnifique. Voilà, on a « tout » vu, nous poussons donc jusqu’au prochain campement, Okokuejo. Il est midi, piscine! On alterne entre la chaise longue et la vivifiante source jusqu'à 16 heures et on repart brûler de l'essence. Je suis convaincu que la majorité des « safaristes » sont écolos dans l’âme, comme nous, mais pour les gestes on repassera, entre le pétrole de l'avion pour venir et celui que nous consommons avec nos 4 x 4 du matin jusqu'au soir, bonjour les gaz à effets de serre! Enfin, on se dit qu'on a planté beaucoup d'arbres au cours de notre vie. Nouveau point d'eau, nouvelle famille de lions, avec lionceaux cette fois, c'est trop mignon. Ils sont juste là, j'en film un jusqu'à ce qu'il soit si près de moi que je préfère poser l'appareil et remonter la fenêtre. On observe, il fait chaud, on baisse les fenêtres et on observe, on observe que tous les occupants d'un véhicule regardent en direction opposée, c’est-à-dire vers nous et, il est là, le gros minet longe notre voiture, on remonte les fenêtres! Sur le chemin du retour, un genre de tempête de sable, du vent et de la poussière en masse en tous cas, atmosphère  pour le moins particulière. Puis des éléphants et même chose, on film jusqu'à ce que la marche d'un d'e ntre eux vers nous nous suggère de quitter. De toute manière, on veut pas les écœurer, on veut juste les admirer. Puis un chacal… et un autre, est-ce qu'on dit des chacals ou des chacaux! (Astérix et Cléopâtre). De retour au camp, le vent est si fort et la pluie menaçante que nous couperons au plus court pour le souper, pas d’installation, pas de feu, une salade suffira. Une girafe dans le feu du coucher de soleil est tout juste de l’autre côté de la clôture, le reste de la faune aussi, on nous parle d'un rhino à l'autre entrée du campement. De plus des chacals passeront à toute vitesse devant nous, nous nous agripperons à notre écuelle! La nuit sera moins chaude que la précédente, mais ils y aura davantage d'activité autour de la tente, nous soupçonnons des hyènes.


17 novembre, Okaukuejo

On retourne à l'étang des éléphants, c'est plutôt tranquille, on attend et au moment où nous pensions quitter en voilà un. En fait, Anne voulait quitter, je lui ai dit regarde il en sortira de là dans dix minutes et paf! Trop fort. C'est mon sang indien qui bouillonne ici! Et l'éléphant sera suivi d'un lion qui ne tardera pas à aller se coucher à l'ombre d'un acacia, laissant ainsi la place à toute cette faune de ruminants sans oublier quelques phacochères. Un aigle surveille la procession. À midi c'est de nouveau piscine, il ne faut pas tarder pour avoir accès aux rares chaises longues. Ah oui, il semble qu'on ait réglé le problème de batterie, tant mieux. En fin de journée, rebelote pour les animaux, ils sont encore tous là, c'est trop facile! Une autre saucette au retour, souper et au dodo, on doit quitter tôt demain matin, il y a beaucoup de route et ça débute par 200 km de piste.

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Sans commentaire

14 novembre, Etosha

On quitte tôt pour Etosha, il y a pas mal de route et nous devons faire du ravitaillement à Otjiwarongo. Très belles avenues d’arbres fleuris, un quartier blanc on s'entend. Les distances sont importantes, le paysage est semi-désertique, on roule. Le temps de se délier les jambes on post notre selfie avec le rhino sur facebook, la réaction est presque virale! Une fois à la barrière d'Etosha, nous sommes en file pour l'inscription, j’arrête le moteur le temps d'aller remplir les papiers, à mon retour, le moteur ne démarre plus! Oups! Trois batteries, deux pour le véhicule, une pour le frigo, mais il semble qu'elles sont toutes à plats. En bon mécano j'ouvre le capot, la courroie de l'alternateur est bien tendue, les cosses des batteries sont bien serrées, voilà, nous sommes au terme de mes compétences en la matière, on referme le capot. On tente de téléphoner au loueur, notre téléphone ne fonctionne pas, c'est un peu la galère et nos pépins qui ne semblent même pas distraire le staff du parc. Retourner n'est pas une option, nous décidons donc de poursuivre après un survoltage, gracieuseté des gens derrière nous.  Voilà, 75 kilomètres à faire à travers cet immense parc avant d'arriver jusqu'au campement. Nous nous arrêterons, sans fermer le moteur, à quelques reprises pour mettre sur pellicule, façon de parler, d’autres girafes, des zèbres, des gnous, un rhino, d'innombrables gazelles en tous genres et des autruches, un remake de la veille, mais meilleur que l'original! D'une fois à l'autre, j'ai peur de caller, il n'y aurait plus que les lions pour m'aider! D'ailleurs de nombreuses indications suggèrent de demeurer dans les véhicules! Une fois au campement, il y a de l'électricité et l'Internet, on charge les petits appareils, on communique avec le loueur qui nous indiquera un de ses représentants à l'entrée du parc, d'où nous arrivons justement, ça ira à demain.

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Oui, il dort!

12 et 13, Waterburg

Direction Advanced car hire pour récupérer le 4 x 4. Nous nous sommes adjoint les services d'une traductrice qui nous sera utile bien au-delà de ses compétences langagières, elle vit ici depuis plus de huit années et nous refilera des tas de conseils. Elle confirmera à Anne qu'il y a effectivement plein de serpents, de jour comme de nuit! La démonstration pour le matériel de camping et la vérification du véhicule prendront plus de deux heures. Nous irons également chez MTC pour les cartes SIM et, théoriquement, nous aurons l'Internet. Une fois la bouffe achetée il sera 15 heures, c'est les temps de partir, 3 h 30 de route devant nous pour Waterburg et nous devons impérativement y être avant le couché du soleil, c'est ainsi que ça fonctionne ici, le soir la faune se réapproprie les routes. Nous ne nous arrêterons donc pas pour photographier plus avant des milliers de termitières, des centaines de phacochères, des dizaines et des dizaines de gnous ou autres gazelles, non plus que deux girafes, premières représentantes du « big five ». On imagine que si c'est ce qui traîne en bordure de route, la visite des parcs doit être plutôt intéressante. Nous arrivons juste à temps, on a presque tout sauf du feu, qu'à cela ne tienne, j'ai vu un reportage où les Bushmans se débrouillaient très bien sans allumettes! Finalement, pas d'Internet dans la brousse.


13 novembre,

Le lit n'est pas si mal, pas trop de courbatures et la température la nuit était presque agréable. La lumière du petit jour sur le plateau de Waterburg est très belle, on entend les oiseaux, un drôle de rouge gorge, mais carrément écarlate fait des sons tout à fait étranges, à la "Jurassique Parc". Curiosité, pas de rosée le matin, pas de moustique non plus, on poursuit notre réflexion sur la médication pour la malaria. Aujourd'hui, tranquille sur le plateau, nous faisons une petite promenade sur la trail des missionnaires, elle est ponctuée d'affiches relatant l'histoire des Hereros et l'arrivée des allemands venus prendre un bain de soleil au début des années 1900. Les images de pendaisons sur les panneaux nous rappellent « Strange fruit » de Billy Holiday. J'en profite pour m'enfiler une aiguille d'acacia dans la plante du pied, elle fraie son chemin sans se soucier de mes chaussures, ouch! C'est le Kalahari, il fait très chaud, est-il besoin de le rappeler. En fin de journée on s'offre une excursion avec gros véhicule et guide. Les rhinos (blancs) ne se trouvaient qu'à deux pas de notre promenade matinale! Un mâle et deux femelles font la sieste. Ils sont habitués à la voix et l'odeur du guide et le troupeau de touristes ne les impressionnent pas du tout. On reprend le VTT et on se balade dans la savane; girafes, gnous, phacochères, impalas et une autruche sont au programme.

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Un minaret à Doha

10 et 11 novembre, Doha et Windhoek

Oui, des journées tout de même éprouvantes; 3 vols de nuit sur 4 jours, ajouter les décalages horaires, les Jeb sont un peu perdus! Enfin, nous avons pris une pause à Doha, gracieuseté de Qatar airways, le temps de dormir et de visiter le musée d'art Islamique. Une journée seulement mais tout un dépaysement, ces hommes vêtus de blanc, ces femmes vêtues de noir et surtout ce « clash » entre un Cap Vert si pauvre et un Qatar si riche. La différence est loin d'être subtile. Anne me disait qu'au Qatar les hommes savent dès leur tendre enfance qu'ils n'auront pas à travailler de leur vie pour assurer leur subsistance. Faut dire qu'une armée d'indiens, au propre comme au figuré, est là pour s'occuper de tout. En tout cas, c'est propre et on se sent très en sécurité. On devine que tout un chacun tient à ses mains et qu'il ne prendra pas le bien d'autrui! Le musée était vraiment très beau, le contenant et le contenu bien évidemment. 24 heures plus tard, autre grand changement, nous sommes à Windhoek, le niveau de vie moyen semble légèrement supérieur à celui du Cap Vert. Mais c'est surtout cette nouvelle dimension de disparité entre riches blancs et pauvres noirs qui nous frappe, à la Sud Africaine imagine-t-on. Bon, nous nous concentrerons sur les animaux, mais ces clôtures de 2 m 50 avec barbelés et autres fils électriques nous intimident franchement. Encore cette fameuse adaptation sans doute. Demain on récupère le véhicule 4 x 4 et le matériel de camping et c'est parti pour trois semaines, ah mon dos!

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4 au 9 novembre, Tarrafal, Praia, Lisbonne et +

Les dernières journées à Tarrafal furent des plus tranquilles, d'une part c'est très tranquille en général et d'autre part, un je ne sais quoi m'a encore retenu au lit et fait monter légèrement en température. Enfin, c'est derrière nous. Y'a pas que ça qui est derrière nous, le Cap Vert aussi c'est fini, snif! On a bien aimé, les paysages, les gens, l'authenticité. Nous avons terminé sur Praia et nous en avons profité pour aller jeter un œil du côté de Cidade Vehla, vieille ville, ou vieux hameau qui date de l’époque des débuts de l'esclavage, l'endroit était une plaque tournante.


Qu'est-ce qui est derrière nous aussi… ah oui, Barack et les démocrates, honnêtement, j'étais un peu sur le cul ce matin, la larme à l'œil presque, enfin, on verra bien, il semble qu'il fallait un remède de cheval! Nous sommes donc en direction de Windhoek pour notre safari en Namibie, dans ce long périple de Praia, passant par Lisbonne, puis Barcelone et Doha. Hier on avait, encore, un super appart, dans Lisbonne même, le quartier de Mouraria pour être plus précis. Dommage que nous n'ayons pas pu y demeurer un peu plus longtemps, c'était vraiment « downtown », vraiment dans l'action. Toutefois, (ici) un autre article qui dit que nous n'avions pas d'affaire là!

On a vraisemblablement réglé notre problème de wifi, nous avons acheté un autre routeur, « désimlocké » cette fois, en principe on a qu'à y insérer une carte Sim de l'endroit où nous sommes et ça y est, on verra bien. Donc, dans quelques heures, Air Qatar pour Doha, une nuit là-bas, puis c'est parti pour la balade en 4 x 4, Babar n'a qu'à bien se tenir!

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3 novembre, Tarrafal

Aujourd'hui on déménage, encore! Une année en balade, une année en mouvement, c'est beaucoup de déménagements. Enfin, on quitte Casa Serenata qui faisait un peu tache parmi toutes nos superbes places, nos supers palaces! Ajoutons qu'il n'y avait pas d'eau la moitié du temps, que s'il  y en avait, il n'y avait pas de pression et horreur, les toilettes étaient à l'étage, ça faisait changement du « luxe » qu'on s'offre habituellement, mais, ne sommes-nous pas en Afrique? Il parait que oui. C'est du moins ce que les deux belges que nous venons de croiser nous ont dit. Ils se sont fait détrousser hier au village voisin. Il n'était pas tard, mais il faisait déjà noir. La dame s'est fait molester et ils ont présentés une arme au monsieur. Nous allons donc réactiver les consignes de sécurité, on commençait à se sentir un peu trop à notre aise. Vous a-t-on déjà parlé de nos problèmes d’Internet? Nous voulions y mettre un terme en nous procurant un mini routeur, malheureusement, bien que nous ayons expliqué à la vendeuse que nous étions sur la route, ce n'est qu’après la transaction qu'elle nous a dit que cet appareil ne pouvait être « désimlocké » par la compagnie. Et ici, il ne semble pas que la règle des 10 jours pour retourner une marchandise s'applique. Devant notre désarroi, elle nous adjoint un gardien pour qu'il nous accompagne « officiellement » dans les méandres du monde des hackers. Nous en verrons trois, mais malheureusement aucun ne parviendra à « désimlocker » le bidule. C'est que c'est  un modèle dernier cri! Il ne nous sera donc d'utilité que pour la suite du séjour au Cap Vert, après c'est retour à la case départ, pas de wifi!

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Créé par Anne et Guillaume