Journal de bord 3 (Asie et Europe)

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Chez Santos, une belle vue et du bon vin.
Les vignes de Pirgos.
Un gros Guillaume devant des petits bateaux!
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Bleu et blanc, nous sommes à Santorini!

14 mai, Santorini

Petit avant midi tranquille; il fait beau, encore, le vent de la nuit dernière à dissipé la fine poussière de l’atmosphère. Après mon aquaforme nous quittons pour le lunch et nous nous arrêtons chez la petite sirène, bien que les poissons aient l’œil vif, nous nous rabattons sur les grillades, c'est copieux, c’est bon, bis. Un jeune africain vient proposer ses dessins aux gens attablés, nos voisins se laissent tenter. Nous sommes intrigués et tendons l'oreille, l’Américain invite même "l'artiste" à s’assoir et ils partagent un verre. Il nous semble un peu lui faire la « morale », lui expliquant qu'il devrait peindre ce qu’il sent et non ce qu'il voit. Tout cela nous laisse un peu pantois, à vrai dire, nous ne sommes pas certain qu'il s'agisse d'œuvres originales, enfin, il l'a encouragé. Sur le chemin du retour on s'arrête auprès d'une petite église blanche, couverte d'une jolie coupole bleue. Et rebelote, étirements dans la piscine, au passage je croise Debbie la proprio, j'en profite pour louer une auto, demain c'est le tour de l'île.

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La plage de sable noir à Perissa

13 mai, Santorini

Nous nous rendons à l'un des innombrables restaurants de bord de mer pour petit déjeuner, c'est copieux, c'est bon et la vue est magnifique. Nous en profitons pour faire quelques courses sur le chemin du retour. À l'entrée du petit marché, un gros baril, quatre euros le litre et demi! Qu'à cela ne tienne, nous irons tout de même du côté du vin en bouteille, il n’est pas très cher lui non plus. De retour à la maison, je fais quelques étirements dans la piscine pendant que ma douce moitié étudie le marché immobilier de la Montérégie. Il fait beau, nonobstant un petit voile règne, à la météo on a parlé de poussière saharienne. Nous prendrons le goûter sur notre balcon, le vin est bon. La chaleur s'intensifie, on file à la piscine. Le retour à la santé lombaire semble toujours sur la bonne voie.

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Le guichet pour les billets du bateau.

12 mai, Santorini

Voilà, notre trop bref séjour sur Mykonos est terminé, on se dirige sur Santorini, qui sait, ça pourrait être pas mal aussi! Évidemment, dans un monde idéal je n'aurais pas eu mal au dos et nous aurions loué une auto pour faire le tour de l’île, que voulez vous, ce n'est pas la cas. Le bateau pour Santorini a un peu de retard, j'alterne la position assise et les petites marches, il y a bien un léger tiraillement dans le bas du dos, mais tant que je ne suis pas dans la douleur aiguë, celle qui me fait littéralement plier les genoux, ça va. Ça va aussi sur le bateau, le « Highspeed 7 » sort à peine du chantier naval et ses bancs sont hyper confortables, on dirait des Lazyboy. À notre arrivée sur Santorini on nous attend, nous prenons de plus en plus goût à ces accueils où lorsqu'on débarque un chauffeur sympathique tient une petite pancarte avec notre nom dessus. C'est drôlement efficace en plus, en moins de deux nous voilà à l'Aretousa Villa, l'endroit est tout neuf, la mer est à deux pas, et je pourrai profiter de la piscine pour faire quelques étirements lombaires. Nous marchons sur la rue principale, cette fois nous ne sommes pas excentré et nous trouverons tout ce qu'il faut à courte distance de marche. Il y a de nombreux restaus et nous aurons droit à une moussaka maison, vive le « comfort food »!

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Un joli chemin.

11 mai, Mykonos

Au réveil, je ne me sens pas mal, à tel point qu'à la lecture d’un un encart dans la Presse, j'arrête l'ibuprofène, du moins tant que je n'en ressentirai pas un irrépressible besoin car selon une récente méta-analyse, il paraît que ça provoque des crises cardiaques! Le temps est superbe, Anne et moi faisons une longue promenade et nous sommes subjugués par tant de beauté. On adore la Grèce. À notre retour, l'élue de mon cœur tapera le journal pour moi, je crains la station assise et cette activité bien que je la pratique presque quotidiennement depuis près d'un an ne me convient pas du tout pour le moment. Ironiquement, Anne prend finalement connaissance de mon journal, elle qui ne le lit habituellement pas. En fin de journée, à la télé, TV5 propose un reportage sur les migrants, «Les migrants ne savent pas nager». C’est troublant, c'est la même Méditerranée que nous avons sous les yeux, celle qui nous fait rêver et pourtant, elle engloutit ces réfugiés par milliers sans que les autorités ne parviennent à gérer la situation préférant carrément les voir mourir en mer afin de dissuader les autres. On préfère davantage de frontières, davantage de murs et fermer les yeux, c'est dégoûtant. Encore une fois, notre devise, «take the money and run» est mise à rude épreuve; pas évident de ne penser qu’à soi devant tant de misère humaine. Néanmoins, pendant ce temps, de l'autre côté du monde se prépare notre retour; nos amis Martine et Patrick nous offrent refuge dans leur "garçonnière" de la rive sud, enfin, je ne sais pas si c'est une garçonnière, mais devrions avoir droit à la visite de Jonathan, leur garçon! Nous pourrons donc nous poser le temps de trouver une maison près de St-Hyacinthe afin que je puisse me rapprocher du boulot, tous n'ont pas la même chance. Première journée sans phénomène de douleur intense.

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Mykonos, "downtown"! Photo prise par Anne Donaldson.

10 mai, Mykonos

Bizarre autant qu'étrange, nous avons beau être sur un petit caillou tout sec, il y a des maringouins dans le coin. En effet, bien qu'il n’y ait pas un arbre, à peine un peu de maquis, les moustiques nous piquent. Néanmoins, au matin je me sens bien, toutefois, je sais que le processus de guérison prendra du temps, que la "penture" est fragile. Une autre faiblesse apparaît lorsque je me lève, je décide de passer mon tour pour Mykonos, Anne ira seule visiter la ville. Je prendrai tout de même une petite marche en après midi, on sent qu'ici la saison est sur le point de débuter, il y un peu plus de monde, un peu plus d'action et sur la plage l'unique restaurant vient d'ouvrir ses portes. Ça va bien jusqu’au moment où après ma balade, encore une fois en me penchant vers le frigo, je suis victime d’un nouvel épisode. Rien à faire d'autres que de prendre des anti-inflammatoires et de garder le lit, that’s it, that's all! À son retour, Anne me raconte sa journée, elle a bien aimé, même si les chics boutiques de la place ne sont pas pour elle; Cartier, Rolex et autres Louis Vuitton, tous dans de jolies petites maisons, c'est cocasse et coquet, mais inabordable. Elle m'a cependant rapporté d'autres médicaments et un petit remontant d'Écosse!

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La convalescence, y'a pire, mais si j'allais bien, j'irais batifoler dans l'eau.

9 mai, Mykonos

Après une bonne nuit de sommeil combinée à de bonnes doses d'ibuprofène, mon dos semble correct. Mais non, après une petite douche la lumière est définitivement orange foncé, très foncé. Nous reporterons la sortie vers la ville de Mykonos. Je connais la chanson, je n’ai plus le choix et je vivrai au jour le jour en fonction de ce que mes lombaires me dicteront, me voilà maintenant entre convalescence et vacances!

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Juste avant que j'enlève mes souliers!

8 mai, Mykonos

4h15 du matin, le réveil sonne, nous sortons pour attendre Uber afin de rejoindre Mykonos. Nous sommes un peu dans la brume, ça va avec ce temps étonnamment gris qui semble poindre à l'horizon. Il ne nous faudra que vingt minutes de vol pour atteindre la fameuse île grecque. Superbe accueil d'Antonis Bonis notre hôte au Seaside Studios & Houses, il nous fait visiter la ville, nous amène à l'épicerie avant de nous déposer à notre studio. L'endroit est relativement isolé et nous avons une vue magnifique sur la baie depuis notre balcon. Kalo Livadi beach est une petite station balnéaire qui ne manque pas d'air. Après une méga sieste nous émergeons en même temps que le soleil, la température est des plus confortable. Lors d'une promenade au bord de la mer, je décide d'enlever mes souliers et au moment de les ramasser mon dos flanche, on rentre Illico, je dois me reposer. Pour souper nous faisons livrer des brochettes afin d'accompagner notre salade grecque… sans feta, nous l’aurons oublié au frigo!

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Créé par Anne et Guillaume